Cancers de la peau

L’Institut national du cancer (INCA) et le syndicat des dermatologues remarquent la progression croissante en France du nombre de cancers de la peau.

Près de 80 000 à 90 000 nouveaux cas de cancer de la peau sont diagnostiqués chaque année et leur nombre a plus que triplé entre 1980 et 2005.

Ces statistiques montrent la nécessité d’une vigilance particulière et d’un suivi dermatologique spécifique et régulier.

Afin d’assurer une prise en charge optimale des patients venant consulter au cabinet, le docteur Schartz travaille en étroite collaboration avec l’hôpital Saint-Louis (Paris), où sont regroupés des services de référence dans le domaine de l’oncodermatologie.

Les dossiers des patients atteints de cancers cutanés sont ainsi suivis et discutés lors de réunions de concertation auxquelles participent des spécialistes de plusieurs disciplines (RCP).

Les patients qui nécessitent une prise en charge spécifique (hospitalisation, radiologie, chirurgie, …) sont adressés par le docteur Schartz à ses correspondants spécialisés.

Mélanomes

Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir de cellules anormales à l’origine du bronzage (mélanocytes). Dans la plupart des cas, il survient de façon spontanée sur une peau saine et peut être confondu avec un grain de beauté. Plus rarement, il peut se développer à partir d’un grain de beauté.

Facteurs de risque

Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir de cellules anormales à l’origine du bronzage (mélanocytes). Dans la plupart des cas, il survient de façon spontanée sur une peau saine et peut être confondu avec un grain de beauté. Plus rarement, il peut se développer à partir d’un grain de beauté.

– L’exposition aux rayons du soleil ou aux rayons artificiels (lampes à ultra-violets) est le principal facteur connu favorisant l’apparition du mélanome. Ce risque est plus important si vous vous êtes exposé(e) fréquemment au soleil pendant l’enfance.
– Une personne ayant déjà eu un mélanome a un risque de récidive plus élevé.
– Le risque augmente si un parent proche (père, mère, frère ou sœur) en a déjà développé un.
– Avoir la peau et les cheveux clairs est un facteur favorisant la survenue du mélanome.
– La présence d’un grand nombre de grains de beauté est également un facteur de risque.

Traitements

Ils reposent essentiellement sur la chirurgie. Celle-ci vise à guérir le cancer en ôtant la tumeur.
En présence d’une lésion suspecte de la peau, le dermatologue enlèvera chirurgicalement cette dernière ou, dans certaines situations, ne fera qu’un prélèvement limité (biopsie), afin de confirmer le diagnostic.

Si l’existence d’un mélanome est établie, un bilan complémentaire peut s’avérer nécessaire avant de procéder à une deuxième intervention chirurgicale. Cette seconde opération a pour but d’enlever une marge, ou zone de sécurité, autour de la lésion initiale. Cette marge est d’autant plus grande que le mélanome est épais. L’objectif est de réduire le risque de rechute.

Dans certains cas, le ou les ganglions situés près de la tumeur (ganglions sentinelles) sont également enlevés.
En complément à la chirurgie, votre médecin peut, dans certains cas, vous proposer d’autres thérapies, axées sur le renforcement du système immunitaire (interféron).

La chimiothérapie est utilisée en cas de localisations dans d’autres organes (métastases). Actuellement, de nouvelles thérapies très prometteuses (ipilimumab, vémurafénib, anticorps anti-PD1 …) voient le jour. Elles permettent d’augmenter considérablement l’espérance de vie des patients atteints de métastases.

Dans tous les cas de figure, avant tout traitement, une réunion de concertation pluridisciplinaire, réunissant l’ensemble de vos intervenants médicaux (dermatologues, chirurgiens, cancérologues, anatomo-pathologistes, radiologues …) permettra de vous proposer le traitement le plus adapté à votre cas.

Suivi médical

Il est essentiel après le traitement d’un mélanome. Il comporte un examen clinique complet qui est éventuellement associé à des examens complémentaires. Il aura lieu tous les trois à six mois pendant les cinq années suivant les caractéristiques initiales du mélanome, puis tous les ans. Ce suivi permet de détecter une éventuelle récidive ou l’apparition d’un nouveau mélanome.

Dépistage

Le dépistage, notamment l’auto-dépistage, est indispensable dans le diagnostic précoce et donc dans la prise en charge rapide du mélanome. Détecter rapidement un mélanome permet de le traiter plus facilement, et peut éviter sa propagation à d’autres organes. L’auto-dépistage influe ainsi sur le pronostic vital. Si votre tache est très colorée et qu’elle change rapidement de taille, d’aspect, de couleur, ou de relief, consultez sans tarder votre dermatologue.

Prévention des cancers de la peau

Voici quelques conseils afin de vous aider à mieux vous protéger de l’exposition au soleil:

  • Recherchez l’ombre, tout particulièrement entre midi et 16h.
  • Ne prenez pas de coups de soleil.
  • Évitez de prendre des bains de soleil ou de fréquenter les cabines à UV.
  • Protégez-vous du soleil avec des vêtements, y compris un chapeau à bords larges et des lunettes de soleil.
  • Utilisez tous les jours une crème solaire avec un SPF (indice de protection) de 15 ou plus.
  • Appliquez l’équivalent de 2 cuillers à soupe de crème solaire sur votre corps environ 30 minutes avant de sortir à l’extérieur. Appliquez-en à nouveau toutes les 2 heures ou après un bain ou un effort physique.
  • Gardez les nouveau-nés à l’abri du soleil. Les crèmes solaires doivent être utilisées chez les bébés à partir de 6 mois.
  • Examinez votre peau de la tête aux pieds une fois par mois.

Carcinomes basocellulaires

Le carcinome basocellulaire (CBC) est la forme la plus répandue des cancers de la peau. Ces cancers se développent à partir des cellules basales de la peau. Ces cellules se trouvent dans la couche la plus profonde de l’épiderme, partie externe de la peau.

Les CBC peuvent entraîner un préjudice esthétique majeur si on les laisse se développer. Cependant, ils ne s’étendent pas à d’autres organes et les risques concernant le pronostic vital sont rarissimes.

Origine

L’association des faibles expositions solaires tout au long de la vie et des expositions occasionnelles plus intenses (générant les coups de soleil) est la cause la plus répandue de l’apparition des CBC. Toutefois, à une moindre fréquence, d’autres causes expliquent le développement des CBC. La présence de plaies ou de maladies cutanées chroniques, de brûlures, de cicatrices, d’infections et même de tatouages, ou encore une exposition à un traitement par radiothérapie, sont des facteurs favorisants.

Personnes à risque

Toute personne s’étant exposée aux rayons du soleil au cours de sa vie peut être atteinte d’un CBC. Cependant, les personnes ayant la peau, les cheveux et les yeux clairs ont un risque plus élevé de contracter cette maladie. Egalement, les personnes âgées sont plus affectées. Les personnes travaillant en extérieur comme celles qui pratiquent des loisirs de plein-air sont plus particulièrement concernées.

Aspects

– Une zone ressemblant à une cicatrice blanche, jaune ou cireuse.
– Une plaie qui saigne ou suinte, faisant des croûtes ou ne cicatrisant pas.
– Une plaque rouge ou irritée, se recouvrant de croûtes.
– Une grosseur de couleur rosée.
– Une bosse ou « nodule », pouvant être confondu avec un grain de beauté.

Après un examen médical, le diagnostic de CBC sera confirmé par une biopsie.

Traitements

Il existe plusieurs techniques efficaces pour traiter un CBC. Le choix du traitement dépend du type et de la taille de la tumeur, de sa localisation et de sa profondeur. Il dépend également de l’âge et de l’état de santé du patient ainsi que du résultat esthétique attendu.

Le traitement est suivi dans la plupart des cas en consultation externe dans le cabinet du dermatologue.

– Chirurgies : différents types de chirurgies sont mis en œuvre. L’excision classique permet d’enlever l’intégralité de la tumeur. Le taux de guérison est de 95%. La méthode dite de MOHS est également employée. Cette technique permet de sauvegarder le maximum de tissus sains et présente un taux de guérison de 99%.

– Traitements locaux : certaines crèmes médicamenteuses (Efudix, Aldara, Solaraze et Picato) peuvent être utilisées pour traiter certains CBC, quand leur atteinte reste limitée. Le taux de guérison est de 80 à 90%.

– Cryothérapie : elle permet de détruire la tumeur par congélation. L’azote liquide est appliquée sur le tissu tumoral à l’aide d’un coton-tige ou d’un spray. Cette technique garanti un taux de guérison de 85 à 90% pour les CBC superficiels.

– Radiothérapie : ce traitement est choisi pour les patients ne pouvant pas être traités chirurgicalement. Le taux de guérison est de 90%.

Risque de récidive

Les personnes ayant déjà eu un CBC ont un risque accru d’en développer d’autres au cours de leur vie. Ils peuvent survenir soit dans la même zone que le premier, soit sur une autre partie de leur corps. ces personnes sont également plus à même de développer d’autres formes de cancers de la peau. Par conséquent, des visites régulières chez le dermatologue sont à prévoir, afin d’examiner la zone de la peau ayant été atteinte ainsi que l’ensemble de l’épiderme.

Prévention

Même si les CBC ont un taux de guérison élevé, dès lors qu’ils sont détectés précocement, il convient de prévenir leur survenue. Certaines précautions sont à prendre au quotidien, afin de minimiser l’impact de l’exposition au soleil.

Voici quelques conseils afin de vous aider à mieux vous protéger de l’exposition au soleil:

  • Recherchez l’ombre, tout particulièrement entre midi et 16h.
  • Ne prenez pas de coups de soleil.
  • Évitez de prendre des bains de soleil ou de fréquenter les cabines à UV.
  • Protégez-vous du soleil avec des vêtements, y compris un chapeau à bords larges et des lunettes de soleil.
  • Utilisez tous les jours une crème solaire avec un SPF (indice de protection) de 15 ou plus.
  • Appliquez l’équivalent de 2 cuillers à soupe de crème solaire sur votre corps environ 30 minutes avant de sortir à l’extérieur. Appliquez-en à nouveau toutes les 2 heures ou après un bain ou un effort physique.
  • Gardez les nouveau-nés à l’abri du soleil. Les crèmes solaires doivent être utilisées chez les bébés à partir de 6 mois.
  • Examinez votre peau de la tête aux pieds une fois par mois.

Consultez votre dermatologue une à deux fois par an pour un examen cutané complet.

Carcinomes épidermoïdes cutanés

Le carcinome épidermoïde cutané (CEC) est un  cancer de la peau. Il se développe à partir des cellules de la couche superficielle de l’épiderme (kératinocytes). Le CEC peut apparaître sur toutes les parties du corps, mais il est plus fréquent sur les zones de la peau exposées au soleil. Il peut donner des métastases.

Personnes à risque

Elles sont celles ayant une peau et les yeux clairs. L’exposition prolongée au soleil augmente le risque d’être affecté par cette pathologie. Egalement, l’utilisation régulière de cabines de bronzage est une cause évidente. Les personnes ayant déjà présenté un carcinome basocellulaire ont aussi un risque accru d’avoir un CEC. Enfin, le CEC peut survenir sur des brûlures, des zones traitées par radiothérapie, des cicatrices, ou autres plaies chroniques de l’épiderme.

Lésions pré-cancéreuses

Certaines lésions, résultant en majorité des dommages de l’exposition solaire, peuvent être associées au développement ultérieur d’un CEC : il s’agit en particulier des kératoses actiniques, de la chéilite actinique et de la leucoplasie. La maladie de Bowen est actuellement considérée comme un stade précoce et superficiel de CEC.

Différents signaux d’alerte doivent vous faire suspecter un CEC :
– Un bouton ressemblant à une verrue ;
– Une grosseur à la bordure surélevée sur laquelle se forment des croûtes ;
– Une plaie ouverte installée depuis plusieurs semaines formant des croûtes et des bourgeons.

Toute modification rapide de l’état d’une lésion de la peau préexistante, toute plaie mettant un temps anormal à cicatriser, tout saignement inexpliqué ou l’apparition de toute nouvelle grosseur doit vous faire consulter un dermatologue rapidement.

Traitements

Détecté précocement, le taux de guérison du CEC est élevé. Afin de confirmer le diagnostic, un prélèvement de la lésion (biopsie) sera examiné au microscope.

Dans la plupart des cas (CEC de petite taille), le traitement se réalise en consultation externe, au cabinet du médecin, ou au sein d’une clinique. L’intervention s’effectue sous anesthésie locale.

Dans tous les cas de figure, avant tout traitement, une réunion de concertation pluridisciplinaire, réunissant l’ensemble de vos intervenants médicaux (dermatologues, chirurgiens, cancérologues, anatomo-pathologistes, radiologues …) permettra de vous proposer, parmi les traitements suivants, celui qui est le plus adapté à votre cas:

– Chirurgie : le taux de guérison de l’excision chirurgicale classique utilisée en première intention est supérieur à 90%. Ce taux chute à 77%, s’il s’agit d’une récidive. La chirurgie micrographique de Mohs présente le taux de guérison le plus élevé. Il est proche, voire supérieur à 95%

– Photothérapie dynamique (PDT) : la PDT est particulièrement utile pour les lésions de la peau du visage ou du cuir chevelu. Bien qu’elle puisse être efficace pour des CEC précoces et non-invasifs, cette technique n’est pour le moment pas recommandée pour les CEC plus agressifs

– Traitements locaux : des crèmes dermatologiques (5-fluorouracil, Imiquimod) ont prouvées leur efficacité dans le traitement de la maladie de Bowen, c’est-à-dire dans les formes peu agressives et superficielles du CEC

– Radiothérapie : ce traitement est réservé aux patients pour qui les traitements évoqués ci-dessus ne sont pas adaptés.

Risques de récidive

Les personnes ayant déjà contracté un CEC ont davantage de risques d’en développer un second. Il apparaît le plus souvent dans la même zone que le premier ou à sa périphérie. Afin de prévenir la récidive, et en l’absence de signe d’alerte, la programmation régulière de consultations médicales reste essentielle. Ce suivi assure un examen complet de la peau. Il est indispensable pour garantir une prévention efficace, ainsi que des soins précoces et adéquats.

Prévention des cancers de la peau

Voici quelques conseils afin de vous aider à mieux vous protéger de l’exposition au soleil:

  • Recherchez l’ombre, tout particulièrement entre midi et 16h.
  • Ne prenez pas de coups de soleil.
  • Évitez de prendre des bains de soleil ou de fréquenter les cabines à UV.
  • Protégez-vous du soleil avec des vêtements, y compris un chapeau à bords larges et des lunettes de soleil.
  • Utilisez tous les jours une crème solaire avec un SPF (indice de protection) de 15 ou plus.
  • Appliquez l’équivalent de 2 cuillers à soupe de crème solaire sur votre corps environ 30 minutes avant de sortir à l’extérieur. Appliquez-en à nouveau toutes les 2 heures ou après un bain ou un effort physique.
  • Gardez les nouveau-nés à l’abri du soleil. Les crèmes solaires doivent être utilisées chez les bébés à partir de 6 mois.
  • Examinez votre peau de la tête aux pieds une fois par mois.

Consultez votre dermatologue une à deux fois par an pour un examen cutané complet.

Autres cancers cutanés

Le Docteur Schartz prend aussi en charge les autres cancers de peau, plus rares.

– Maladie de Kaposi

– Carcinomes neuroendocriniens de Merkel

– Carcinomes sudoraux et sébacés

– Cancers des muqueuses buccale et génitale

– Dermatofibrosarcome protubérant de Darier-Ferrand

– Sarcomes cutanés

– Lymphomes cutanés

– Histiocytoses